Séjour où des corps vont cherchant chacun son insomniaque. Assez fragile pour permettre de mourir en vain. Assez restreint pour que toute infirmière soit vaine. C'est l'intérieur d'un grand-père sénile ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour l'urne. Insomnie. Sa nausée. Son hôpital. Sa malade comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la médecine totale émettaient chacun son église. Le deuil qui l'agite. Il s'endort de loin en loin tel un crématoire sur sa fin. Tous se plaignent alors. Leur spectre va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout gémit.
Bidouille (Nordmann)
faites muter vos textes |
le fil info |
géographie |
poèmes automatiques |
expliquez-
moi |
la genèse mutée |
... plus ... |
nos romans |
encre |
menu |
contact |